11.3.15

Un travail en équipe… c'est d'abord de la camaraderie !

Une brique fraichement étirée se présente comme de la plasticine. On peut la modeler pour en faire un petit bonhomme, une belle tortue….
Une brique séche, dite "verte", c'est-à-dire "pas encore cuite" est dure et… dissoluble. Elle peut fondre comme un sucre dans le café.
Il faut donc les cuire en prenant la précaution de bien les espacer tout en les empilant, de sorte que le feu, à l'intérieur du four puisse, de ses flammes, lécher toutes les briques.
Ici et plus que jamais, le travail est infiniment délicat car les briques disposées les unes sur les autres, en colonnes, ne peut chuter lorsque la wagon progresse dans le feu.

Ce travail se faisait en équipe de quatre hommes qui travaillaient tous au même rythme pour "remplir" un wagon. Régularité et stabilité devaient être leur soucis permanent. Quant à la cadence de travail, les briqu'teux - empileurs savaient qu'en cinq jours, ils avaient autant de wagons à empiler pour les sept jours de la semaine… car le four ne s'éteind pas le week-end.  Le nombre atteint, ils pouvaient considérer leur tâche terminée.
Ce n'était pas un "travail à pièces", mais ils avaient l'habitude de ne point trainer, ce qui leur permettait de "rentrer un peu plus tôt à la maison".


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