9.2.15

Une mine de trésors pour les archéologues !


Fallait-il que l'oeil du conducteur de l'excavatrice surveille constamment la face grattée de l'argilière ? Avait-il l'oreille pour entendre le moindre bruit suspect produit par la chaîne à godets qui trépigne sur un corps dur ?
- "Tiens, qu'y a-t-il là ?"   Il arrêtait le moteur, et, en emportant sa pelle, il descend voir !
Un debris métallique rouillé de la Première Guerre Mondiale, un obus non éclaté,  une pierre anormalement grosse, ou plus profond encore, de bizarres fragments noirs ???
Aussi intrigante que pouvait être cette trouvaille, aussi indispensable était… d'en savoir plus !
L'ami Jules Laenen, le chef de la terrasse, et membre de la Société dHistoire  s'empressait alors d'avertir les archéologues attitrés ou locaux pour venir procéder aux investigations intéressantes.
C'est ainsi qu'en 1977 (?), les premières découvertes de l'époque gallo-romaines furent constatées.
Des morceaux de poterie en terre cuite  (déjà !) furent mises à jour et incitèrent l'ami briquetier-mécano Jean-Marie Dhondt à se trouver une nouvelle passion :  il réussit à  reconstituer tantôt un vase, tantôt une cruche en assemblant et collant les morceaux du… puzzle.
Début 80, nouvelles découvertes : un double puits en bois tressé pouvant avoir été utilisé au IIe siècle. Une fois inutilisable, ce "genre de panier en osier" était rempli d'objets céramiques, métalliques ou de… monnaie. Enfin… c'est ce qu'on y a déccouvert !
Décidemment, les argilières recèlent bien des secrets impénétrales.  On y dénicha encore des tombes révélées par des restes de charbon de bois mélangés à des fragments d'ossements calcinés et des clous oxydés. L'incinération des défunts était-elle déjà de mode ?
Toujours est-il que la preuve en est : un village gallo-romain a bien existé, ici, avant la Réserve Naturelle d'aujourd'hui !

Ce serait manque d'élégance de notre part de ne pas citer ici,  l'ami Patrick Roelens, toujours en service actuellement à la Briqueterie.  Il a contribué énormément et apporte toujours autant à l'archéologie locale pour mener à bien les recherches embourbées d'argile.  

Comme on peut le constater : l'excavateur est à l'arrêt !  Le temps pour les archéologues de procéder à leurs recherches. 
Il y a quelque chose à déterrer : à droite, Patrick Roelens mène l'opération
Les objets céramiques déterrés sont nombreux : voir une vitrine d'exposition à la Sté d'Histoire :


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