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25.8.15

Qui répondra à la question ?

En quelle année s'est construit le bâtiment administratif de "Ceratec" ?

Depuis quelques mois, nous avons essayé de nous remémorer les tout premiers débuts de la nouvelle société, et particulièrement quand il fallut y "muter" des membres du Personnel des briqueteries disposés à se recycler professionnellement.
Petit à petit, la "filliale" grandit, s'aquit une reconnaissance officielle et voulut acquérir son indispensable autonomie sous tous les plans administratif, personnel, matériel, infrastructure.
C'est ainsi que, sans perdre de temps, et dès qu'elle en eut la possibilité, la société Ceratec s'offrit la construction de grands et accueillants bureaux, intégrés  à de gigantesques ateliers, ainsi qu'à un impressionnant magasin en matériel électrique ou élecytronique, très bien achalandé.

Grâce à leur soucis de bien faire les choses, lorsque le bâtiment fut terminé et bien équipé par toutes les indispensables installations, la Direction de Ceratec eut le plaisir de procéder à une belle inauguration en proposant la découverte de la toute nouvelle construction : une "porte-ouverte" avec réception.
Voici, ci-dessous quelques photos souvenirs.  A vous le plaisir de vous y reconnaitre ou de repérer l'un ou l'autre de vos amis.

Mais… je reviens à ma question initiale : C'était en quelle année ?








3.8.15

Les Bureaux d'Etudes d'il y a 40 ans et plus !

A la CERATEC, avant que les techniciens d'atelier ne se mettent au travail pour créer, façonner, réaliser les pièces d'un projet en suivant  scrupuleusement les données d'un plan, il faut que celui-ci soit d'abord imaginé, réfléchi, conçu, calculé, dessiné et approuvé par les gens du Bureau d'Etudes.
Au départ, ce personnel composé d'ingénieurs et dessinateurs provenait du Bureau d'Etude de la Briqueterie qui, comme nous l'avons expliqué, avait également dû se remettre en question en raison de la crise. De dessinateurs en bâtiment, ils sont devenus dessinateurs industriels.

Voici rassemblées, deux photos de ces bureaux de dessin où l'ordinateur et l'écran n'existaient point encore.

Les anciens se souviendront de
- la grande table à dessin avec son équerre mobile contrebalancée par un poids
- des papiers calque, (= transparent) sur lesquels on dessinait à l'encre de chine

 - de la règle à calcul en plastic blanc, et qui donnait des réponses aux multiplications plus… qu'approximatives
- de la machine à développer les plans qui fonctionnait à l'amoniaque et répendant parfois son odeur âcre et pestilentielle
- du taille-crayon à manivelle pour tailler les mines en pointe accérée
-  quant à la petite machine à calculer (la calculette) elle ne fit son apparition que bien lentement ! Les dessinateurs ont lontemps préféré… "l' Adimult ".   L'adimult ???   Quel nom barbare !  C'était en quelque sorte… une plaquette métallique à trous et de glissières qu'ils coulissaient en haut, en bas par un geste précis que eux seuls connaissaient !


Premier bureau d'étude de Ceratec dans l'extension Nufa. On y reconnait Messieurs Rosseel, Laper, Gekiere, Croquey, Schouteten

L'ami Ronald, travaillant au "garage". On y reconnait les fenêtres.

Une salle de dessin au Bureau d'Etudes de la Briqueterie.
Qui pourra identifier les dessinteurs vus de dos ?



30.7.15

Ainsi démarra CERATEC

La "CERATEC", aujourd'hui âgée  de trente-deux ans, trouve son origine par cette simple phrase prononcée par M. Philippe De Bruyn,  lors de la  visite du gouverneur de province Michel Tromont, le 9 novembre 1984.
"… En effet, à cause de la crise grave et persistante dans le secteur de la construction et donc de la vente de briques et de planchers préfabriqués, il a été décidé de développer d'autres activités afin de mieux valoriser les compétences et le know-how qui existaient chez notre personnel et d'ainsi diversifier les sources de revenus de la société.
Cette diversification s'est axée essentiellement en deux directions  : l'électricité industrielle d'une part et l'engineering et la construction mécanique d'autre part !…"

Parmi les "développements de produits" au sein de la CERATEC, citons-en un seul à ses débuts : améliorer la technologie concernant la cuisson des briques.
Une des photos ci-dessous montre par exemple une forme d'entonnoir capable de distribuer de la poussière de charbon vers les brûleurs d'un four.  En effet, vu la chèrté grandissante du prix du mazout, on tenta l'expérience de changer de combustible !!!  Retour au charbon !
L'industrie briquetière allait-elle donner un regain aux mines de charbon ?
Cela aurait été trop beau.
Hélas, l'initiative ne put pas se poursuivre pour la simple raison que la cendre poussiéreuse du charbon alla se déposer dans les perforations des briques. Un très gros inconvénient pour les maçons, qui, par temps venteux, souffraient d'irritations des yeux.

Pourquoi vous raconté-je cette anecdote ?  Pour conclure par un proverbe africain tellement évident :
Le chemin parsemé d'obstacles est celui qui mène à la grandeur ! 

Trente ans ont passé. Voici une photo du jeune patron de la Société CERATEC, Monsieur Philippe, discutant avec le futur bourgmestre de la Ville de Comines-Warneton, Gilbert Deleu, et, sur l'autre cliché, avec le commissaire d'arrondissement de l'époque, M. Dujardin.



  



28.7.15

Le tout premier produit de Ceratec : la Ceraman !

Avec l'arrivée en novembre 1982  du fils de "Monsieur Joseph", le jeune Philippe De Bruyn, le département de "Entretien" qui cherchait sa voie, connut une impulsion énergique et un sang neuf.

Primo, il baptisa ce département du nom de "CERATEC" qui signifie "Ceramique et Technique",… autrement dit : toute la technique que connait "Ploegsteert" au service de la céramique… pour tous ceux qui en ont appel.
Sous ce vocable de CERATEC, il groupe les différents corps de métiers dont dispose l'usine pour les mettre non plus au service de la Briqueterie elle-même, mais bien au service d'une clientèle extérieure qui ne tardera pas à se manifester.
En ressources humaines, Ceratec peut déjà compter sur
- une quarantaine de mécaniciens
- cinq  ouvriers : maçons ou peintres en bâtiments
- cinq employés dits "programmeurs" en informatique
- cinq électriciens
- deux employés affectés à une imprimerie
- trois garagistes
- et deux secrétaires.

Secundo, Monsieur Philippe se choisit un cheval de bataille. Ceratec ré-étudia, expérimenta, et parvint à fabriquer une petite machine… à fabriquer des briques à la main.

A la main ???  Oui comme au bon vieux temps. Elle reçut pour nom : "Ceraman" et fut proposée aux pays en voie de développement : l'Afrique.
D'une utilisation simple, cette "Céraman" (une presse manuelle) ne fontionnait qu'à l'huile…. l' huile de bras.  Pas besoin d'électricité, ni d'essence… donc pas de panne.  Comme là-bas, on a la main d'oeuvre à bon compte mais pas la technologie :  il fallait pouvoir la dépanner rien qu'à l'aide d'une… clef à molette.
Par la suite, et vu le succès de cette première machine, d'autres furent inventées et élaborées afin d'augmenter la production journalière :


la Ceramatic, une presse automatique à table rotative
la Cerades, un désagrégateur de terre
la Ceramex, pour l'extrusion sans vide !

Et le procédé de fabrication des briques ? : le climat d'Afrique permet le séchage des briques très facilement, il suffit d'un peu de patience. Pour la cuisson ?  Cette opération est inutile :   l'argile étant "stabilisée"par l'ajout de ciment, durcit naturellement sans risquer de se dissoudre par les pluies.

Voyez ci-dessous un clip très très éloquent d'une machine presque identique à la Ceraman !


25.6.15

Faisons un peu d'histoire !

En 1973, année d'alerte de la crise du  bâtiment, par la première fermeture du robinet du pétrole, on a délivré en Belgique : 51.000 permis de bâtir. En 1978, ce chiffre est descendu à 34.000, puis a encore chuté inexorablement sans aucun espoir de reprise, à la grande désolation des gouvernements successifs impuissants. En 1983 : les demandes de permis dégringolaient à… 17.000 !  En pourcentage, les candidats batisseurs ne sont donc plus que 33 sur 100, auparavant.
C'est dire que les fabricants de briques, tout comme les entrepreneurs, ont dû se partager ce maigre marché !
Que faire ?  Personne n'est disposé à manger le surplus des briques fabriquées à la Briqueterie. !

A "Ploegsteert", il a fallu s'adapter car la devise du Patron M. Joseph De Bruyn et de Conseil d'Entreprise fut bien : "L'essentiel est de subsister !"

Premièrement : il a fallu réduire la production de deux tiers !  En arrêtant les départements de La Lys toute nouvellement construite,   ainsi que les Numo et Nufa !  Les autres : Bristal, Brimo et Afma tourneront dorénavant au ralenti, ceci impliquant du chomâge partiel pour bon nombre d'ouvriers.

Deuxièmement : il a fallu restreindre au maximum les frais fixes de toute l'entreprise engendrés par le fonctionnement de l'usine. Pour la première fois depuis son existence, la Briqueterie a dû se passer de la collaboration de 14 employés et cadres en les licenciant. Nous étions en 1981.

Troisièmement : Ploegsteert misa quand même sur l'avenir et décida de "recycler son personnel" en lui proposant d'apprendre un autre métier, au sein de l'usine et grâce à l'atelier d'entretien : de "briqu'teux", il devinrent  soudeurs, de mécaniciens, de maçons, électriciens !  De l'atelier "garage", on déménagea vers les bâtiments du Nufa et Numo devenus entretemps de grands hangars.

De fil en aiguille, au terme d'un travail bien fait, Ploegsteert avec sa Direction et son Personnel s'aperçut que le rayon d'action de les services apportés à de nouveaux clients s'élargissaient lentement mais sûrement.

Une photo de notre para-motoriste local Martial De Campenaere.  Le département de la Lys sous la neige et à l'arrêt !
Quarante ans plus tôt, cette même usine fut mise en "stand by"  pour raison économique.




22.6.15

Les mains dans l'huile, la limaille dans les cheveux !

Notre blog des Anciens Briqu'teux toucherait-il à sa fin après avoir évoqué les différents métiers qui se sont pratiqués au sein de notre chère briqueterie ?
Après les jobs touchant la fabrication des briques en terre cuite ou des planchers en béton, en passant par les différents corps de métiers utiles au bon fonctionnement de l'entreprise, particulièrement l'entretien, je veux terminer par une belle série de photographies des gens qui ont donné vie à l'atelier de mécanique qui, faut-il le préciser, est à l'origine de la naissance de la société filiale : "C E R A T E C ".

Je vous invite à admirer ces déjà très vieux clichés, pour revoir ou vous souvenir de ces visages de mécaniciens, passionnés de mécanique. Ils soudaient, perçaient, meulaient, tournaient, fraisaient… l'acier ne leur résistait point. Au quart de poil, ils façonnaient les pièces métalliques prévues par les chef de projet, pour, après assemblage des différents éléments, admirer leur réalisation : une machine propre à l'industrie briquetière !

Dans des prochaines notes, nous relaterons par des textes écrits en 1984-85, les débuts de CERATEC.
Restez fidèles !