La communication numérique par réseaux sociaux nous est tellement familière qu'instantanément on apprend tout ce qui se passe autour de nous dans notre étroit petit monde. Ainsi, quel étonnement ne m'a pas surpris lorsque que je vis que... "Un excavateur de la Briqueterie a pris la RN 58"...
En plus des tracteurs... il ne fallait encore ceux-là !
Rien d'alarmant toutefois, ce ne faut qu'un court trajet pour la traverser ! L'excavateur déménagea tout simplement de terrasse !
Ce m'a donné l'envie de vous proposer une petite question à propos d'une photo prise il y a bien longtemps.
Sur la vue aérienne quadrillée de Google, qui peut me préciser la case d'où le photographe s'est posté pour prendre le cliché ci-dessous ?
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12.7.19
Question pour les "fan" de la "RNOP"
7.10.15
Un brin de nostalgie ?
Encore une photo-souvenir qui n'est certes pas très ancienne et que bien peu de Briqu'teux auront connue : il s'agit d'un mini-chantier de démonstration maçonné à l'étage du Centre Social, dans la salle d'exposition.
Cet ouvrage de maçonnerie, oeuvre de notre ami Titis aidé de Werner O. réalisée en l'an 2002, fit la démonstration d'un nouveau produit qui était le Panneau Stalton ainsi que la Maxibrique fançaise. Le mur Verbo, préfabriqué en usine n'existait pas encore !
Une dizaine d'années plus tard, lors de la rénovation du Centre Social, rebaptisé "228 Touquet", la salle d'exposition fut totalement repensée et transformée et les mini-chantiers furent démontés. Il n'en reste aujourd'hui que quelques photos.
A noter que sur la grande photo murale : Nufa, Numo existaient encore. L'extension des bureaux n'était pas réalisée. Bristal n'existait pas encore. Ceratec non plus ! Par contre : la voie ferrée était encore présente ! C'était en 1971 !
Ceci pour dire que dans la longue vie de la Briqueterie, "Ploegsteert" n'a jamais hésité à se remettre en question afin respecter, inconsciemment, sa raison sociale des débuts : "Le Progrès" !
Cet ouvrage de maçonnerie, oeuvre de notre ami Titis aidé de Werner O. réalisée en l'an 2002, fit la démonstration d'un nouveau produit qui était le Panneau Stalton ainsi que la Maxibrique fançaise. Le mur Verbo, préfabriqué en usine n'existait pas encore !
Une dizaine d'années plus tard, lors de la rénovation du Centre Social, rebaptisé "228 Touquet", la salle d'exposition fut totalement repensée et transformée et les mini-chantiers furent démontés. Il n'en reste aujourd'hui que quelques photos.
A noter que sur la grande photo murale : Nufa, Numo existaient encore. L'extension des bureaux n'était pas réalisée. Bristal n'existait pas encore. Ceratec non plus ! Par contre : la voie ferrée était encore présente ! C'était en 1971 !
Ceci pour dire que dans la longue vie de la Briqueterie, "Ploegsteert" n'a jamais hésité à se remettre en question afin respecter, inconsciemment, sa raison sociale des débuts : "Le Progrès" !
28.4.15
C'était au temps où il n'y avait pas de bouleaux !
Une nouvelle petite série de photos commencera bientôt : l'activité grouillante du "STALTON".
A lui seul, ce département offrait du travail autrefois à une petite moitié de tout le personnel de la briqueterie.
En attendant, voici une petit cliché souvenir de ce qu'étaient le parking avec les voitures "vintage" des employés, et l'aire de chargement des Stalton.
C'était vers 1973 !
A lui seul, ce département offrait du travail autrefois à une petite moitié de tout le personnel de la briqueterie.
En attendant, voici une petit cliché souvenir de ce qu'étaient le parking avec les voitures "vintage" des employés, et l'aire de chargement des Stalton.
C'était vers 1973 !
18.4.15
Un grand chantier… d'il y a 40 ans ! Les Bureaux s'agrandissent !
Abordons aujourd'hui un autre souvenir de la Briqueterie : celui de l'agrandissement des bureaux !
A l'origine, le bâtiment administratif fut construit en 1960.
Les affaires très florissantes à l'époque, et particulièrement grâce au succès du plancher "Stalton" firent qu'une bonne dizaine d'années plus tard : on y manquait cruellement de place.
En effet, pour satisfaire les commandes de hourdis précontraints qui affluaient en masse, il fallut renforcer les capacités du Bureau d'Etudes.
Celui-ci démarra par l' Ir Jean Delanghe qui eut pour mission de dessiner sur les plans d'architecture la position et les longueurs des poutres Stalton pour la maison conçue par l'architecte. Puis, les clients lui demandèrent aussi, à titre de bons services rendus aux entrepreneurs, de calculer la grosseur des poutres et des colonnes en béton armé à couler sur le chantier pour garantir la solidité et la stabilité de la construction.
Bien vite, Monsieur Delanghe fut débordé de travail et la Messieurs De Bruyn embauchèrent du personnel , ingénieurs et dessinateurs en bâtiment, afin de pouvoir suivre la demande. Car, ça construisait partout en Belgique, et les chantiers ne pouvaient pas attendre.
La Direction décida d'agrandir et de plus que doubler la longueur du Bureau actuel, dans le même style initial : brique rouge, trumeaux en béton clair, grandes fenêtres, plate-forme et deux entrées dotées d'auvent en porte-à-faux !
Un grand chantier qui demanda de solides fondations, dans le plus grand respect des règles de l'art.
En voici quatre photos, prises par le regretté André Verbeke, dessinateur dont l'un des loisirs était : la photo.
A l'origine, le bâtiment administratif fut construit en 1960.
Les affaires très florissantes à l'époque, et particulièrement grâce au succès du plancher "Stalton" firent qu'une bonne dizaine d'années plus tard : on y manquait cruellement de place.
En effet, pour satisfaire les commandes de hourdis précontraints qui affluaient en masse, il fallut renforcer les capacités du Bureau d'Etudes.
Celui-ci démarra par l' Ir Jean Delanghe qui eut pour mission de dessiner sur les plans d'architecture la position et les longueurs des poutres Stalton pour la maison conçue par l'architecte. Puis, les clients lui demandèrent aussi, à titre de bons services rendus aux entrepreneurs, de calculer la grosseur des poutres et des colonnes en béton armé à couler sur le chantier pour garantir la solidité et la stabilité de la construction.
Bien vite, Monsieur Delanghe fut débordé de travail et la Messieurs De Bruyn embauchèrent du personnel , ingénieurs et dessinateurs en bâtiment, afin de pouvoir suivre la demande. Car, ça construisait partout en Belgique, et les chantiers ne pouvaient pas attendre.
La Direction décida d'agrandir et de plus que doubler la longueur du Bureau actuel, dans le même style initial : brique rouge, trumeaux en béton clair, grandes fenêtres, plate-forme et deux entrées dotées d'auvent en porte-à-faux !
Un grand chantier qui demanda de solides fondations, dans le plus grand respect des règles de l'art.
En voici quatre photos, prises par le regretté André Verbeke, dessinateur dont l'un des loisirs était : la photo.
13.4.15
On a partiqué… l'autarcie !!
Le grand bâtiment de l' Entretien Général a remplacé, dans les années 60, "La Forge" (on l'appelait ainsi) où deux, trois mécaniciens travaillaient… sur un sol en terre battue, et, dans une mi-obscurité, presque à la lueur de chandelles. Entre les deux guerres ?... cet atelier doit probablement avoir suffi.
Voilà pour la petite histoire de ce département qu'on appellait aussi, dès sa construction : "Le Garage".
Deux fosses de réparation moteur camion, à droite, ainsi que la réserve des pneus.
Dans le fond, le magasin, avec ses rayonnages et ses bidons d'huile.
A gauche, un espace clair aux murs en faiënce pour laver les camions
A gauche encore, dès l'entrée, les machines : tours, perceuses, fraiseuses, etc tout pour travailler le fer !
On entrait dans ce bâtiment comme dans une fourmillière : partout des gens au travail… exerçant un métier différent !
Pénétrons (en cliquant sur la photo) à la rencontre de ce personnel qui assurait l'entretien de la Briqueterie, presque en totale autarcie !
Voilà pour la petite histoire de ce département qu'on appellait aussi, dès sa construction : "Le Garage".
Deux fosses de réparation moteur camion, à droite, ainsi que la réserve des pneus.
Dans le fond, le magasin, avec ses rayonnages et ses bidons d'huile.
A gauche, un espace clair aux murs en faiënce pour laver les camions
A gauche encore, dès l'entrée, les machines : tours, perceuses, fraiseuses, etc tout pour travailler le fer !
On entrait dans ce bâtiment comme dans une fourmillière : partout des gens au travail… exerçant un métier différent !
Pénétrons (en cliquant sur la photo) à la rencontre de ce personnel qui assurait l'entretien de la Briqueterie, presque en totale autarcie !
14.1.15
Un exercice d'Observation !
Voyez cette photo ! Observez-bien ! De quoi s'agit-il ?
Mais, bon sang, mais c'est bien sûr ! Il s'agit d'une photo : la maquette de la Briqueterie.
A bien examiner les batiments qui y sont représentés, il devrait vous être possible de dater la réalisation de cette maquette réalisée par le regretté Marcel Perpète, talentueux dessinateur et artiste-peintre à ses heures, affecté au Bureau d'Etudes.
Hélas, cette maquette d'une grandeur d'un peu plus d'un mètre carré, peinte en orange, rouge et rose pour respectivement les murs, les toits et les espaces de stockage n'existe plus.
Je vous laisse repérer les bâtiments qui y manquent, et ceux qui ont été transformés. Et aussi : ceux qui sont venus s'ajouter. Exercice difficile certes, mais… qui intéressera les visiteurs de Ceratec !
Bon amusement !
4.9.14
Finissons le "tour du propriétaire" !
Nous sommes maintenant au dernier article pour l'examen de l'implantation de l'entreprise.
La Grande Machine : Sans doute impressionnante par son fonctionnement et les briques ordinaires qu'elle fabriquait, elle mérita souvent d'être photographiée. Comment fonctionnait-elle ? Je donne libre cours à votre imagination.
La villa :

La villa :
Du souvenir d'enfant que j'étais, elle ressemblait à un batiment en briques jaunes, à un étage, de forme cubique avec une toiture en plate-forme, avec tout le tour un rehaussement des murs à clair-voie. Pour y entrer, il fallait passer par un petit jardinet.
Construite vers 1934-35 par M. Demeulenaere père, d'Houthem, elle servit tantôt d'habitation, tantôt de bureau jusqu'en 1960. Elle portait le n° 228 sur le territoire communal de Ploegsteert.
Or, les bureaux actuels, construits vers 1960, sont situés sur le territoire de l'ancienne commune de Warneton et...du côté des numéros impairs de la rue du Touquet. Un paradoxe qui a toujours existé par un N° 228… introuvable jusqu'aujourd'hui, depuis qu'une superbe décoration métallique l'indique en très grand, devant le Centre Social.
La Cantine : Elle était tenue par Aloïs Deswarte qui avait également la mission d'aller chercher les wagons à la gare… du Touquet.
Jouxtant la cantine, cinq maisons ouvrières.
Derrière la cantine : un premier magasin utilisé ensuite comme bureau; une petite annexe appelée "boyau", ainsi qu'un entrepôt à huiles.
La Réserve à sciure : Jadis, on trouvait de la sciure de bois partout dans la briqueterie.
On raconte que M. Rémi De Bruyn avait un jour fait une grande réclame... si bien que toute la sciure de Belgique arriva au Touquet. Il fallait bien la stocker quelque part !
La Cantine : Elle était tenue par Aloïs Deswarte qui avait également la mission d'aller chercher les wagons à la gare… du Touquet.
Jouxtant la cantine, cinq maisons ouvrières.
Derrière la cantine : un premier magasin utilisé ensuite comme bureau; une petite annexe appelée "boyau", ainsi qu'un entrepôt à huiles.
La Réserve à sciure : Jadis, on trouvait de la sciure de bois partout dans la briqueterie.
On raconte que M. Rémi De Bruyn avait un jour fait une grande réclame... si bien que toute la sciure de Belgique arriva au Touquet. Il fallait bien la stocker quelque part !
Les Fours : Désigné par "Grand" ou "Petit", ils étaient du type Hoffman : c'est-à-dire : le feu qui se déplace dans le four.
Le 1er four tunnel :
Sa construction fut commencée avant la guerre mais dut être interrompue. Comme son nom l'indique : des wagonnets guère plus grands qu'une table de cuisine, se déplaçaient dans la zone de feu.
Sur la photo ci-contre, il s'agit du bâtiment qui traverse la photo. En deça, le chemin des Renards. Enfin, sur le champs en avant-plan, s'est construit le "Brimo" devenue récemment "Verbo".
Le 1er four tunnel :
Sa construction fut commencée avant la guerre mais dut être interrompue. Comme son nom l'indique : des wagonnets guère plus grands qu'une table de cuisine, se déplaçaient dans la zone de feu.
Sur la photo ci-contre, il s'agit du bâtiment qui traverse la photo. En deça, le chemin des Renards. Enfin, sur le champs en avant-plan, s'est construit le "Brimo" devenue récemment "Verbo".
1.9.14
Les poules du Touquet étaient bien nourries.
Poursuivons notre promenade dans le temps passé, le long de la rue du Touquet et du chemin des Renards !
Voyez :
L'écurie. Entre le "petit stalton" et le "dépôt à façades" se trouvait une petite ferme où vivait le cheval surnomé "Jules". Epuisé d'avoir trop tiré les wagons de la terrasse, "Jules" est mort en juin 1950.
On a raconté encore que : le "Grand Patron", ancien artilleur sous les armes, se plaisait à conduire avec beaucoup d'énergie ce canasson parfois un peu récalcitrant !
Le "petit stalton" fut le bâtiment où l'on fabriqua les premières poutres précontraintes, en 1952. En souvenir : deux petites vibreuses à béton poussées à la main, des "couvercles" posés, la nuit par dessus les tables pour réchauffer le béton et en accélérer le séchage...
La forge, était un petit bâtiment en briques et tuiles rouges, longeant la piste cyclable. : les premiers mécaniciens d'entretien y travaillaient dans la pénombre, sur de la terre battue !
Le "premier bureau du patron" se situait dans les annexes de la cantine.
Voyez :
L'écurie. Entre le "petit stalton" et le "dépôt à façades" se trouvait une petite ferme où vivait le cheval surnomé "Jules". Epuisé d'avoir trop tiré les wagons de la terrasse, "Jules" est mort en juin 1950.
On a raconté encore que : le "Grand Patron", ancien artilleur sous les armes, se plaisait à conduire avec beaucoup d'énergie ce canasson parfois un peu récalcitrant !
Autre détail amusant... : "Jules" détenait un record pour manger beaucoup de bons grains. Evidemment, toutes les poules du Touquet étaient nourries à l'avoine !
Le "petit stalton" fut le bâtiment où l'on fabriqua les premières poutres précontraintes, en 1952. En souvenir : deux petites vibreuses à béton poussées à la main, des "couvercles" posés, la nuit par dessus les tables pour réchauffer le béton et en accélérer le séchage...
La forge, était un petit bâtiment en briques et tuiles rouges, longeant la piste cyclable. : les premiers mécaniciens d'entretien y travaillaient dans la pénombre, sur de la terre battue !
Le "premier bureau du patron" se situait dans les annexes de la cantine.
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Même précision que pour la précédente sans certitude de l'origine de la photo. |
31.8.14
Imaginons l'usine, au temps passé !
Grâce à ce plan des années 30, 40, 50 que j'ai installé sous les yeux, il sera plus facile de comprendre les articles suivants.
Dans l'article précédent, nous avons vu la fonction de quatre ateliers.
Voyons quatre autres. Vous les retrouverez leur emplacement ci-dessus.
La "machine à dalles" , comme son nom l'indique : Dans cet atelier, on y a fabriqué des dalles préssées à sec, avec du schiste d'Ardennes. Cette fabrication n'a guère laissé beaucoup de traces dans l'histoire.
Le "stofkot", sobriquet en dialiecte flamand pour désigner l'endroit où l'on stockait les cendres et la poussières résultant de la cuisson des briques. Ce déchet était finalement remis dans la circuit de la fabrication.
Le Chemin de Fer : Cette voie permettait d'alimenter en charbon les deux fours Hoffman (nous verrons plus tard le principe de cette fabrication). Vides, les wagons étaient rechargés de briques à destination de la Belgique.
On a raconté à l'époque de la collecte de ces renseignements (1976) que : "Antérieurement au tracé indiqué sur le plan, la voie rejoignait la gare du Touquet directement par l'ouest en traversant un terrain qui a été acheté par la suite, vers 1930, par une briqueterie concurrente qui démonta les rails sur ses propres terres...pour couper les vivres au Progrès". La briqueterie fut donc constrainte de se relier au réseau SNCB par le sud en traversant la rue du Touquet. On y voit encore aujourd'hui la trace du passage à niveau (Observez si vous passez par-là : le macadam est interrompu par une section d'asphalte)
Au dépôt des façades, qui n'a jamais reçu de toiture. Il s'agissait donc d'une enceinte maçonnée ressemblant à un quadrilatère haut de quelques mètres. . Manuellement, on y a stocké jusqu'à 40 sortes de briques. Ci-dessous, une photo qui représente ce laborieux travail qui fut celui du "Briqu'teux" .
Dans l'article précédent, nous avons vu la fonction de quatre ateliers.
Voyons quatre autres. Vous les retrouverez leur emplacement ci-dessus.
La "machine à dalles" , comme son nom l'indique : Dans cet atelier, on y a fabriqué des dalles préssées à sec, avec du schiste d'Ardennes. Cette fabrication n'a guère laissé beaucoup de traces dans l'histoire.
Le "stofkot", sobriquet en dialiecte flamand pour désigner l'endroit où l'on stockait les cendres et la poussières résultant de la cuisson des briques. Ce déchet était finalement remis dans la circuit de la fabrication.
Le Chemin de Fer : Cette voie permettait d'alimenter en charbon les deux fours Hoffman (nous verrons plus tard le principe de cette fabrication). Vides, les wagons étaient rechargés de briques à destination de la Belgique.
On a raconté à l'époque de la collecte de ces renseignements (1976) que : "Antérieurement au tracé indiqué sur le plan, la voie rejoignait la gare du Touquet directement par l'ouest en traversant un terrain qui a été acheté par la suite, vers 1930, par une briqueterie concurrente qui démonta les rails sur ses propres terres...pour couper les vivres au Progrès". La briqueterie fut donc constrainte de se relier au réseau SNCB par le sud en traversant la rue du Touquet. On y voit encore aujourd'hui la trace du passage à niveau (Observez si vous passez par-là : le macadam est interrompu par une section d'asphalte)
Au dépôt des façades, qui n'a jamais reçu de toiture. Il s'agissait donc d'une enceinte maçonnée ressemblant à un quadrilatère haut de quelques mètres. . Manuellement, on y a stocké jusqu'à 40 sortes de briques. Ci-dessous, une photo qui représente ce laborieux travail qui fut celui du "Briqu'teux" .
Impensable aujourd'hui, bien sûr !
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Il se possible que cette photo provienne d'une briqueterie voisine. |
29.8.14
Le "Progrès"… entre les deux guerres
De tous les bâtiments indiqués en couleur sur le plan présenté ci-dessous, plus un seul n'existe. Sauf un pan de mur de la cabine électrique actuelle peut encore témoigner de cette époque qui connut le progrès initial de la briqueterie.
Détaillons le plan :
Le broyeur : La batisse ressemblait à un hangar couvert à deux versants. Une rampe de rails montaient vers un "étage" où se trouvait le broyeur. Les berlines chargés d'argile fraîchement extraite étaient hissées à l'aide d'un treuil placé en hauteur. Une fois vidés, les wagonnets dévalaient la pente et recevaient alors un chargement de terre broyée pour l'amener à la fabrication. Selon M. Jules Laenen,..."on y broyait, en 1947, à la lueur de lampes à pétrole !"
Au mélange : Là, on y façonnait des briques. Les premières coupeuses à moteur diesel firent leur apparition vers 1932.
Les séchoirs à l'air libre : C'étaient de longs hangars, bas, de 2 à 3 m de largeur composés seulement ... d'un toit en tôles ondulées, sans parois murales évidemment. On y entreposait, à la main, les briques à sécher. Abritées de la pluie et en plein courants d'air, les briques y restaient pendant plusieurs semaines.
Séchoir à tours : Premiers témoins du progrès d'après-guerre, huit tours en bois recouvertes de feuilles de bitume furent construites pour servir de bouches d'aération. Six d'entre elles sont l'oeuvre de la menuiserie de mes grands-parents maternels. C'est du haut d'une de ces tours, que l'artisan Pierre Bouquillon (mon oncle) prit cette photo orientée vers le hameau du Touquet.
Sur le champ à l'avant-plan, aujourd'hui, s'élève le département Verbo.
Détaillons le plan :
Le broyeur : La batisse ressemblait à un hangar couvert à deux versants. Une rampe de rails montaient vers un "étage" où se trouvait le broyeur. Les berlines chargés d'argile fraîchement extraite étaient hissées à l'aide d'un treuil placé en hauteur. Une fois vidés, les wagonnets dévalaient la pente et recevaient alors un chargement de terre broyée pour l'amener à la fabrication. Selon M. Jules Laenen,..."on y broyait, en 1947, à la lueur de lampes à pétrole !"
Au mélange : Là, on y façonnait des briques. Les premières coupeuses à moteur diesel firent leur apparition vers 1932.
Les séchoirs à l'air libre : C'étaient de longs hangars, bas, de 2 à 3 m de largeur composés seulement ... d'un toit en tôles ondulées, sans parois murales évidemment. On y entreposait, à la main, les briques à sécher. Abritées de la pluie et en plein courants d'air, les briques y restaient pendant plusieurs semaines.
Séchoir à tours : Premiers témoins du progrès d'après-guerre, huit tours en bois recouvertes de feuilles de bitume furent construites pour servir de bouches d'aération. Six d'entre elles sont l'oeuvre de la menuiserie de mes grands-parents maternels. C'est du haut d'une de ces tours, que l'artisan Pierre Bouquillon (mon oncle) prit cette photo orientée vers le hameau du Touquet.
Sur le champ à l'avant-plan, aujourd'hui, s'élève le département Verbo.
27.8.14
Grand retour en arrière !
Du plan que l'on vient de voir précédemment, voici une photo sur laquelle on retrouve les indications nécessaires pour mieux s'imaginer quelles allures avaient les batiments de l'époque.
Le photographe s'était placé, ce jour-là, dans la jardin de la première maison voisine de la briqueterie (côté impair), à une dizaine de mêtres de la rue du Touquet, (de l'autre côté de l'actuel département Verbo)
Nous verrons dans les prochaines notes quels sont les souvenirs qu'ont laissés ces infrastructures d'entre-les-deux-guerres (?), racontées dans les années 70 par deux anciens : M. Jacques de Simpel et feu André Soenen.
Le photographe s'était placé, ce jour-là, dans la jardin de la première maison voisine de la briqueterie (côté impair), à une dizaine de mêtres de la rue du Touquet, (de l'autre côté de l'actuel département Verbo)
Nous verrons dans les prochaines notes quels sont les souvenirs qu'ont laissés ces infrastructures d'entre-les-deux-guerres (?), racontées dans les années 70 par deux anciens : M. Jacques de Simpel et feu André Soenen.
25.8.14
Les premières installations aujourd'hui… disparues !
Dans ma note précédente, je concluais par…
"Sa présence y était indispensable pour mettre en place les premières installations qui détermineront toute l'implantation future des usines actuelles."
Aujourd'hui, lorsqu'on regarde l'implantation des grands bâtiments, on peut se demander pourquoi ils n'ont pas été construits perpendiculairement à la route du Touquet. Probablement que les divisions parcellaires du plan cadastral du Touquet l'en ont décidé ainsi, mais, la raison la plus vraisemblable est l'arrivée de la voie ferrée qui devait jouxter le "grand four", afin d'y charger les briques sur les wagons de la… SNCB. C'est ainsi, on le remarque sur le plan ci-dessous, que les départements NUFA, NUMO ont été bâtis perpendiculaire à cette vois ferrée qu'il fallait garder mais qui, devint bientôt obsolette.
Observez bien le plan, en filigrane, vous pouvez repérer la situation telle qu'elle se présentait en… 1980.
Comme le temps passe !…
"Sa présence y était indispensable pour mettre en place les premières installations qui détermineront toute l'implantation future des usines actuelles."
Aujourd'hui, lorsqu'on regarde l'implantation des grands bâtiments, on peut se demander pourquoi ils n'ont pas été construits perpendiculairement à la route du Touquet. Probablement que les divisions parcellaires du plan cadastral du Touquet l'en ont décidé ainsi, mais, la raison la plus vraisemblable est l'arrivée de la voie ferrée qui devait jouxter le "grand four", afin d'y charger les briques sur les wagons de la… SNCB. C'est ainsi, on le remarque sur le plan ci-dessous, que les départements NUFA, NUMO ont été bâtis perpendiculaire à cette vois ferrée qu'il fallait garder mais qui, devint bientôt obsolette.
Observez bien le plan, en filigrane, vous pouvez repérer la situation telle qu'elle se présentait en… 1980.
Comme le temps passe !…
Par la suite, nous reviendrons sur les significations des différentes appellations citées.
19.8.14
Une photo unique pour s'imaginer comment….
La ligne blanche représente l'extension de la ligne de chemin de fer qui entrait dans la briqueterie pour permettre le chargement des wagons.
La photo ci-dessous, la plus ancienne des archives de Ploegsteert, date de 1928
Je vous la laisse admirer dans ses moindre détails.
Dans la prochaine note, ce cliché exceptionnel sera accompagné de moultes précisions.
Bon amusement !
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