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1.9.19

C'était bien avant l' U.S.B.P.

Le hasard de nos divertissantes sorties m'a fait rencontré un vrai ancien Briqu'teux presque perdu de vue depuis belle lurette.
Avec lui aussi, et en attendant d'être servi de notre apéro, nos bavardages se sont concentrés sur notre passé commun : celui des années passées au sein de la Briqueterie de Ploegsteert.
Comme de bien entendu, quelques jours après, je reçois un invitation FB pour accepter un nouvel ami : Dany Verolleman. Nous avons été heureux de se revoir après tant d'années suivant notre mise à la retraite !
Et surprise !... de sa page, je déniche une très vieille photo en couleurs datée de ... 1967 montrant la toute nouvelle équipe de foot-ball corporatif baptisée BRISTAL

Elle est trop précieuse et je la pique pour la partager "entre camarades briquetiers".
Ma mémoire est-elle bonne ?
accroupis, de G à D : Michel Denolf, Jean-Pierre Allemeersch, x, Roland Allemeersch, Dany Verolleman
debouts : Christian Dewilde, Freddy Descamps, Jacques Schouteten, Jacques Corselis, Christian Werquin, un Charles, et l'entraineur Dewilde (?)




30.8.19

Le briqu'teux, Willy Claerhout, une encyclopédie mémorable !

Cette narration ne sera pas nécrologique, mais bien, et heureusement, nostalgique.
Quel plaisir avons-nous partagé, Willy et moi, lorsque nous étions... voisins de table au restaurant de la Warnave si cher à notre feu ami Yvan Grimmonpré.

D'emblée, on évoqua cette photo des années 70 prise, d'après une mise en scène, où les deux Willy Claerhout, (deux cousins), assis dans un séchoir, cassaient la croûte au lieu de se rendre au réfectoire du Centre Social.  C'était les débuts d'une campagne de sécurité menée par le biais du Briqu'Echo.

Willy grandit dans l'une des 6 maisons ouvrières jouxtant la "cantine".
A 14 ans, (c'était en 1951) il commença à travailler à la briqueterie pour la quitter après près d'un demi-siècle et bons et loyaux services !  Aussi, se fait-il encore aujourd'hui, une fierté d'avoir bossé pour les trois patrons Rémy, Joseph et Philippe.
L'un de ses premiers boulots fut :
- "Tu viens avec une brosse, un ramasse-poussière, un seau, une lampe à pétrole, et un bidon de pétrole. !"  Il lui fallait nettoyer l'intérieur d'un séchoir (au "mélange"), une tâche simple que le patron vint contrôler la bonne exécution avec une énorme "lampe de poche", longue comme ça. Le gamin Willy n'en avait vu une pareille !
- "Là,.. et là... c'est encore sale"....   Et Willy savait ce qu'il lui restait à faire !
Après quelques années, il fut  "rattaché" au "petit Stalton" qu'il a vu construire et démolir !  Sa mission, là-dedans, fut d'imiter les très nombreux ouvriers qui, chaque matin, avaient à ébarber les poutres, à l'aide d'un énorme burin pour enlever les bavures de béton.
Pus tard, il eut la chance de travailler auprès de Jacques De Simpel qui assurait toute la mécanique et l'entretien au sein de la briqueterie.
- "C'est de lui que j'ai tout appris : mon métier de mécanicien "    Une profession qu'il exerça tout au long de sa carrière, avec un soin attentif pour un travail bien fait,  dans divers départemenst et bien plus tard,  pour la société naissante "Ceratec" vers les années 80.

Tout au cours de notre conversation dinatoire et à bâtons rompus, Willy se délecta de raconter, non sans émotion, plusieurs anecdotes du "Grand Patron" à l'égard de sa famille, et particulièrement lors de la fête de S-Pierre, en 1935, quand Rémy De Bruyn apporta un bouquet de fleurs à sa maman lors de la naissance de sa soeur !

Les années ont passé et ont entrainé des changements et innovations inimaginables pour ceux de la génération des anciens.... qui deviennent de plus en plus rares.
A la fin du repas, nous étions vraiment heureux d'avoir pu évoquer de très nombreux souvenirs qui.... si on ne les écrit pas.... ils disparaîtront !
 - "Merci, Willy, pour ces agréables moments !"

Photo du Briqu'Echo, Willy tient sa tartine

Lors du rendez-vous de 2006, avec les pensionnés des années 60

12.10.15

On s'est revu et l'on s'est dit : "Au revoir" !

A l'initiative de trois pensionnés, à savoir Josiane Remmery, Claude Baratto et Ronald Rosseel, une sympathique réunion s'est tenue au mois de mars dernier à la Briqueterie de Ploegsteert dans l'unique but de partager… le plaisir de se revoir après bien des années !
Tous les retraités des services administratifs, qu'ils fussent de Ceratec ou de Ploegsteert,  furent invités à participer au programme proposé : apéritif de bienvenue, découverte de la fabrication du tout nouveau produit : les murs préfabrqués Verbo, et pour finir déjeuner des retrouvailles.  Tout un programme à suivre moyennent une participation et prévu avec les épouses.

Avant de se quitter, tous les convives, ravis de s'être revus et d'avoir pu prendre des nouvelles des uns et des autres, se congratulèrent chaleureusement par ces mots si simples :

Au Revoir !

 

28.9.15

C'était le mardi 9 mai 2006 !

En mai 2006, il y a donc presque 10 ans, les anciens briquetiers retraités eurent l'immense honneur d'être invités  à une journée de retrouvailles au "228, Touquet", nouvelle appellation du Centre Social.
Comme il faut rendre à César ce qui est à Cesar, ce rendez-vous exceptionnel des  "Briqu'teux à la retraite" fut décidé par le patron, Monsieur Joseph  De Bruyn, sur l'insistance de feu notre ami Henri Deswarte d'organiser une telle réunion qui serait autant agréable qu'originale.
Les nvitations personnelles furent donc lancées à tous ces ouvriers et employés qui, pour la plupart, totalisèrent près ou plus d'une quarantaine d'années de service. Faut-il ajouter qu'ils ne s'étaient plus revus depuis belle lurette, depuis que les chemins s'étaent séparés et que tous profitaient de leur pension bien méritée.

Les amicales retrouvailles des uns et des autres se déroulèrent avec beaucoup d'enchantement. Evidemment, le premier verre de bienvenue contribua à entamer autour des tables, des conversations remplies de souvenirs et d'anecdotes.
Tandis que la sirène hulula à "treize heures" pour la reprise du travail des Briquetiers encore en activité,  l'assemblée se rendit dans la grande salle de la cantine partager d'appétissantes agappes offertes par la maison.
D'abord, Monsieur Joseph adressa un petit mot bien sympathique, empreint d'une discrète mais sincère émotion, pour dire toute sa satisfaction de ce rassemblement initié par "Henritje; de nous revoir tous en pleine forme;  tout en nous souhaitant "le meilleur" pour les années à venir.

Ci-dessous, un clip exclusif de cette journée inoubliable sur une belle musique à valser… en hommage à l'ami Henri qui était un talentueux danseur !





10.9.15

Au revoir, Monsieur Delanghe !

Il m'est évidemment impossible de relater toutes les fins de carrière des membres du Personnel.
Tout dépendait chaque fois du bon vouloir de l'intéressé.
C'était selon.

Tout en arrivant doucement au terme de ce blog,  la Briqueterie et particulièrement le Bureau d'Etudes ont évolué sous l'influence et l'autorité d'un ingénieur-directeur qui a fortement marqué les esprits de l'époque autant que les mémoires, encore aujourd'hui.
J'ai nommé : Monsieur Delanghe !

Lorsqu'il fut décidé de fabriquer le plancher Stalton à Ploegsteert, vers les années 1953, le premier ingénieur-civil  embauché arriva pour examiner et réfléchir sur les plans d'architecture envoyés par les clients nous faisant confiance pour ce nouveau produit afin d'en dessiner un autre plan qui aiderait à la pose des poutres.  Cette mission lui permettait aussi d'établir un "billet de transport", sur lequel les "pots" et toutes les longueurs, nombres et sortes des poutres étaient notées scrupueusement, afin de les charger sur le camion pour une livraison parfaite.

Le succès du Stalton se confirmant, les clients n'hésitèrent pas à demander à Monsieur Delanghe :
- "Oui, mais, dans votre plancher, il faut intégrer un élément en béton armé, et aussi poutrelle métallique. Vous ne pourriez pas me calculer les dimensions de tout cela ? "
Il est vrai que pour les maçons manipulant la truelle, rechercher ces données chiffrées n'étaient pas de leur compétence.  C'est ainsi que, pour la satisfaction du client, Monsieur Delanghe se mit à réaliser également quelques études de béton armé pour des constructions compliquées.
Ce plaisir offert au client, un service gratuit, connut un véritable succès qu'il fallut bien vite embaucher, embaucher et encore embaucher ! La génération des années 60 s'en souvient encore !

Directeur du Plancher Stalton, Monsieur Delanghe se devait d'être extrêmement rigoureux dans son travail et l'exigeait aussi de la part de ses très nombreux collaborateurs.
- "Aucune lettre, ni plan de pose ne peuvent sortir de la Briqueterie avec la moindre faute !"  Si son soucis de l'exactitude était une obsession permanente, sa droiture et sa rigueur méritaient le respect.

L'homme jovial qu'il fut, cachait aussi un grand amateur de musique dont il aimait siffloter les mélodies dans le couloir… ce qui annonçait sa visite aux différents groupes de dessinateurs.

Son verre d'entrée en pension n'aura sans doute pas été oublié : Monsieur Delanghe se révéla aussi être bien joyeux luron. Les photos en témoignent !

Ce soir-là, M. Jean Delanghe partira en retraite. Il pourra s'adonner à demain l'un de ses loisirs  :
la confections de maquettes de bateaux à voiles !   

Il tenta bien de jouer sur l' accordéon classique de M. Roger Denis, sous l'oeil amusé de M. J. De Bruyn,  mais en vain !

Voici son instrument préféré : l''accordéon diatonique !  Voilà le secret de la bonne animation musicale.
- "Vous savez jouer de l'hamonica ?  Oui ?   Et bien vous pourrez jouer cet instrument !" m'avait-il dit ! Et ce fut vrai !

7.9.15

Clin d' oeil… au chef à marteau !

Hors de ma chemise à dessins, j'en retrouve un vieux indédit que personne ne doit avoir vu, je crois !
Il s'agit d'un chef de département, Hugo pour ne point le nommer, qui, pour s'assurer de la bonne cuisson de ses PTS, avait toujours, dans la poche de son tablier, un petit marteau ! Il l'utilisait partout où il se déplaçait, dans son four, dans la briqueterie, au bureau (!)
Des quelques petits coups frappés sur la terre cuite,  son oreille pouvait déceler la moindre fissure dans une brique, ou une cuisson quelque peu imparfaite. Et cela le rendait perplexe !
Par contre, si des tapotements faits avec son outil-fétiche, il entendait bien résonner la terre cuite, par un tintement pur semblable à celui d' un  triangle… (l'intrument de musique), Hugo souriait, satisfait !

C'était l'époque des paquets de briques sous cerclage métallique, mais aussi celle de la naissance de Ceratec et de sa recherche pour un logo significatif !  Les "designer" en herbe y allèrent bon train de leur imagination. Mais lorsque l'insigne - emblème fut dessiné et choisi, je me suis dit que probablement, notre homme au petit marteau pourra tester une nouvelle matière : le fer et tout ce qu'il est possible d'en faire !



5.9.15

"Faut demander à Yvan !" disait-on

Pour poursuivre notre série de "dessin d'humour de fin de carrière", en voici un qui est sorti de ma chemise et dont l'intéressé n'en connait pas l'existence probablement.

On pouvait tout demander à Yvan !
Outre toutes les subtilités des lois sociales en matière de fiscalité, congé, maladie, assurance, salaire, fiche de paie, accident de travail ( car c'était son job)  il a été aussi, pour beaucoup, une… vraie agence de voyage à lui tout seul. Un conseil précieux avant de partir en vacances ?  Yvan pouvait renseigner utilement surtout concernant les îles !  Les Baléares, les Canaries ou Djerba !
Pour ceux qui n'aimaient pas l'avion, Yvan aimait leur parler de camping, de caravaning, de motorhome, ou encore de navigation de plaisance !  Dans ces domaines, Yvan avait une énorme expérience… tout comme dans le domaine de la photographie dont il fut l'instigateur du Photo-Club !

Et ce n'est pas tout !  Yvan, faut-il le signaler, aura été le "patron" de la grande fête de St-Nicolas pour les Enfants de Briquetiers. Choix des jouets, spectacles de variétés, tombola abondamment primée, soirée dansante : Yvan aura tout tenté, et avec réussite,  pour le plus grand plaisir des Enfants de Briquetiers et des Briqu'teux.

D'accord !  J'en écris ici un peu beaucoup et cela ne sera pas un précédent.
Sachant qu'Yvan passe maintenant beaucoup de temps devant son ordinateur, considérons cet article  comme un clin d'oeil complice sympathique,  de la part de nous tous.


1.9.15

En retraite, le temps passe plus vite !

Lors d'une visite exceptionnelle pour les Anciens de Ploegsteert,  j'eus l'occasion de le rencontrer, enfin  !
- "Tiens donc !  Heureux de vous revoir… Monsieur de Simpel ! Bonjour  !   Comment allez-vous ?"
Toujours aussi content de pouvoir bavarder, il me répond en souriant :
- "Comme on peut, tu vois ! "

Il faut, ici, que je manifeste ma reconnaissance à l'égard de Monsieur Jacques de Simpel pour le fait qu'il m'a toujours répondu avec bonne volonté à toutes mes questions curieuses à propos du passé de la Briqueterie.
Comme beaucoup d'entre nous, il a aussi une carrière longue d'une quarantaine d'années, voire plus !
Mais, dans l'exercice de son travail, il se devait de tout connaitre à propos des infrastructures : les cables en sous-sol, les canalisations souterraines, les conduites d'eau, les lumières d'ici ou les citernes de là-bas.
Ainsi que tout le reste !

Notre ami Jacques avait une mémoire impressionnante des faits, évolutions et progrès qu'a connu la Briqueterie.  Il en parlait volontiers. Son savoir ne pouvait pas rester que des paroles récontées sur le coin d'un… bureau. C 'est ce qui m'a incité à rédiger des textes pour ne point oublier.  Ce blog nous permet aujourd'hui de les ressortir pour notre louable goût de la… nostalgie !

Voilà !  C'est dit et j'ajoute, aujourd'hui pour clore cet article en souriant par un dessin  : "Merci, M. De Simpel !"

Il ne faut pas dire ;  "C'était le bon temps !".
 Disons plutôt : "J'y  étais. J'ai connu et j'ai participé !"