8.3.15

Les cuiseurs avaient fort à faire !

Nous sommes toujours dans les années 70. Les fours qui fonctionnent en continu, pouvent avaler une douzaine, une quinzaine (?) de wagons par jour. Tout dépend de...

Le combustible ?  A l'époque, c'était au mazout, bien sûr.  De lourd, voire Extre-lourd !  Jusqu'au moment de la fameuse "crise du pétrole". Depuis lors, cette crise nous a imposé : "l'heure d'été, l'heure d'hiver", nous a interdit quelquefois de rouler le dimanche.  Tout cela pour économiser de l'énergie !!!
Mais l'important, (et c'était très probablement voulu), cela a fait sensiblement grimper son prix. Cela eut évidemment des répercutions sur le prix de revient d'une brique. Face à cette actualité qui ne pouvait qu'empirer, la direction décida de changer le fusil d'épaule : on reviendra, comme au temps passé, au… charbon ! Comme autrefois. Mais on verra cela plus tard !

Chaque département avait son four guidé par une équipe de "cuiseurs", qui avaient pour mission d'entrer les wagons dans le four, et de les en sortir, une fois les briques cuites. Ces hommes travaillaient selon l'horaire des trois "8" : on disait alors
- "équipe du matin, de 5 à 13 h
- "équipe de l'après-midi, de 13 à 21 h
- "équipe de nuit, de  21 à 5 h…
ainsi qu'à tour de rôle une garde du week-end.

Les "cuiseurs" travaillaient la plupart du temps : seuls, au milieu de leur bâtiment, à tout surveiller, à l'affût du moindre bruit suspect, à vérifier la bonne combustion dans le four, etc…

Voici Louis Soenen, un cuiseur parmi d'autres, au Numo, ….







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