7.8.15

Coup d'oeil sur les Sondages !


Puisque nous nous sommes plongés dans les souvenirs des gens en "col blanc", au temps de la petite calculette,  nous ne pouvons pas passer sous silence cet indispensable mais laborieux service itinérant, dépendant du Bureau d'Etude.
Il s'agit des… SONDAGES DE SOL effectués sur les chantiers afin de pouvoir garantir la stabilité du futur bâtiment à construire et étudié par Ploegsteert.  Il faut évidemment que le gros-oeuvre provienne de la briqueterie.

L'équipe arrivait sur le terrain à bâtir, lieu du rendez-vous avec l'architecte.
Là, l'équipe de Ploegsteert composée du chauffeur de la Mercédes, de l'ingénieur, et du représentant du secteur, avec l'aide du maître d'oeuvre,  procédaient au sondage du sol, en enfonçant dans le sol, l'une après l'autre,  vissées entre elles, des barres d'acier grosses comme un pouce.
Le poids des corps suffisait à faire pénétrer le "pénétromètre manuel" jusqu'à 7 m de profondeur. A chaque effort des "sondeurs", un manomètre indiquait la résistance du sol : cela pouvait être "mou" argileux et cela s'enfonçais comme dans du beurre ou bien "résistant" comme un sable tassé et néglemment durci par oubli.

Mais la grande difficulté, pour ce quatuor de "forcenés" était de retirer, à la force des bras, les 7 à 8 barres enfoncées dans la terre. Pour se donner du courage, il fallait user de stratagèmes et d'encouragements. Il existait aussi un seul remède immuable : la plaisanterie ou la dernière blague à se raconter "entre hommes".  Et pour cela, l'ami Jean-Pierre était connu à travers toute la Belgique…  Car, c'est vrai, il faut de signaler, les Sondages de Ploegsteert étaient très favorablement réputés et appréciés : s'ils n'étaient pas coûteux, ils étaient surtout fiables et exacts !  Aucun bâtiment construit par la suite ne s'est fissuré, n'a bougé.  Si cette garantie Ploegsteert existe toujours à l'heure actuelle, le matériel s'est en outre très modernisé !

A chaque poussée de 20 cm,  Guido notait la valeur indiquée au cadran pour en déduire le
type de fondation à prévoir !
A droite, Jean Pierre qui, fut par la suite, rattaché au service "Sondage de sol".
A gauche, un collègue, chauffeur également. Son nom ?
A Messines, l'un jouait du tambour, l'autre de la grosse caisse !
Emile Turck, premier chauffeur de la "grosse Mercédes rouge, au toit noir".  Sorry, la photo semble être "à l'envers"


Aujourd'hui, les sondages de sol s'exécutent d'une manière bien plus scientifique et… sans  fatigue musculaire. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire