Détaillons le plan :
Le broyeur : La batisse ressemblait à un hangar couvert à deux versants. Une rampe de rails montaient vers un "étage" où se trouvait le broyeur. Les berlines chargés d'argile fraîchement extraite étaient hissées à l'aide d'un treuil placé en hauteur. Une fois vidés, les wagonnets dévalaient la pente et recevaient alors un chargement de terre broyée pour l'amener à la fabrication. Selon M. Jules Laenen,..."on y broyait, en 1947, à la lueur de lampes à pétrole !"
Au mélange : Là, on y façonnait des briques. Les premières coupeuses à moteur diesel firent leur apparition vers 1932.
Les séchoirs à l'air libre : C'étaient de longs hangars, bas, de 2 à 3 m de largeur composés seulement ... d'un toit en tôles ondulées, sans parois murales évidemment. On y entreposait, à la main, les briques à sécher. Abritées de la pluie et en plein courants d'air, les briques y restaient pendant plusieurs semaines.
Séchoir à tours : Premiers témoins du progrès d'après-guerre, huit tours en bois recouvertes de feuilles de bitume furent construites pour servir de bouches d'aération. Six d'entre elles sont l'oeuvre de la menuiserie de mes grands-parents maternels. C'est du haut d'une de ces tours, que l'artisan Pierre Bouquillon (mon oncle) prit cette photo orientée vers le hameau du Touquet.
Sur le champ à l'avant-plan, aujourd'hui, s'élève le département Verbo.
Un joli blog. Merci Michel.
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