29.8.14

Le "Progrès"… entre les deux guerres

De tous les bâtiments indiqués en couleur sur le plan présenté ci-dessous, plus un seul n'existe. Sauf un pan de mur de la cabine électrique actuelle peut encore témoigner de cette époque qui connut le progrès initial de la briqueterie.
Détaillons le plan :

Le broyeur : La batisse ressemblait à un hangar couvert à deux versants. Une rampe de rails montaient vers un "étage" où se trouvait le broyeur. Les berlines chargés d'argile fraîchement extraite étaient hissées à l'aide d'un treuil placé en hauteur. Une fois vidés, les wagonnets dévalaient la pente et recevaient alors un chargement de terre broyée pour l'amener à la fabrication. Selon M. Jules Laenen,..."on y broyait, en 1947, à la lueur de lampes à pétrole !"

Au mélange : Là, on y façonnait des briques. Les premières coupeuses à moteur diesel firent leur apparition vers 1932.

Les séchoirs à l'air libre : C'étaient de longs hangars, bas, de 2 à 3 m de largeur composés seulement ... d'un toit en tôles ondulées, sans parois murales évidemment. On y entreposait, à la main, les briques à sécher. Abritées de la pluie et en plein courants d'air, les briques y restaient pendant plusieurs semaines.

Séchoir à tours : Premiers témoins du progrès d'après-guerre, huit tours en bois recouvertes de feuilles de bitume furent construites pour servir de bouches d'aération. Six d'entre elles sont l'oeuvre de la menuiserie de mes grands-parents maternels. C'est du haut d'une de ces tours, que l'artisan Pierre Bouquillon (mon oncle) prit cette photo orientée vers le hameau du Touquet.

Sur le champ à l'avant-plan, aujourd'hui, s'élève le département Verbo.




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