9.9.14

Le travail était saisonnier !

A ses débuts, la société "Progrès" travaillait au rythme des belles saisons et toute la fabrication des briques se faisait "en extérieur".  La grande question, pour le patron de l'époque était de trouver la bonne date de démarrage de la saison. Mars, avril, mai ??

Condition impérative : la production ne pouvait pas courir le risque de subir une seule gelée, car en une nuit, toute la production pouvait être détruite. Les briques mises à sécher  dans les hangars bas... ouverts aux courants d'air risquaient trop de se fêler.

Il faut savoir aussi qu'un travail saisonnier fait appel inévitablement à une main-d'oeuvre habituée à ce rythme. Elle pouvait être locale tout comme elle pouvait provenir de loin, de Flandre en particulier, à qui la briqueterie offrait aussi un logement, le temps des campagnes.

C'est la raison d'être de cette demi-douzaine de petites maisons ouvrières contruites en une rangée accolée à la cantine. Les ouvriers saisonniers y trouvaient là un hébergement sur place.

Quant aux "fours à l'air", des témoins rapportèrent qu'ils brûlaient durant 15 jours. Ils fonctionnaient évidemment en extérieur où 1.500.000 briques étaient entréposées, mélangées à du charbon, sur une hauteur de 3 à 4 m de hauteur.

La vue ci-contre montre les "ruines" d'un tel four, encore existantes en 1973. Il était situé à 1 km au nord-est, er servait à la briqueterie concurrente de La Lys. L'eau qui l'entoure provient du fait de l'extraction de la terre le plus près possible pour en fabriquer des briques. Aujourd'hui, ce monticule n'est plus qu'un ilot de verdure, tel qu'indiqué sur la carte ci-dessous.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire