29.1.15

Coups d'oeil sur l'extraction

Avant de parler des hommes, attardons nous encore quelques instants pour admirer quelques photos prises autour des carrières d'extraction. Personnellement, j'ai toujours trouvés ces lieux très photogéniques avec la régularité de leurs sillons vaseux, avec la robustesse rouillée de la chaine à godets ou encore par la queue-leu-leu des wagonnets en convois, sur un "chemin de fer" bien étroit, les voies Decauville !

Voici les toutes premières extractions le long du Chemin de la Blanche, à 100 de la Drève de la Rabecque.  1985 ?
L'excavateur grattant l'argile pour la vider dans les berlines !

Cette photo est-elle antérieure à la photo précédente ?  Observation !

Le fond argileux de la carrière : à ne pas s'y risquer à pied !  

La chaîne à godets s'enfonce à 7m de profondeur ! 

A cette profondeur, l'eau provient… non pas de la pluie mais bien de la nappe phréatique !



28.1.15

Le site, tel qu'on l'a jamais vu ! Merci Martial

Dimanche dernier, 25 janvier, mon ami Martial s'est adonné à son passe-temps favori : le vol en para-moteur. A ce loisir sportif autant que spectaculaire, il a ajouté une passion : celle de photographier ce qui le charme :  les aurores rougeoyantes, les brouillards fumigènes, les nuages neigeux, les champs  en patch-work, les villages en terre cuite, les usines grouillantes…

Après sa balade toute en hauteur, il a tenu à nous faire un cadeau, à nous, les fans de la briqueterie.
Je tiens à l'en remercier chaleureusement : son cliché date de 2015, tout en couleur,  s'ajoute ainsi à notre collection des anciennes photos noir-et-blanc issues des albums et des tiroirs.

Puisque que nous voyons en ce moment, les carrières d'extraction, cette photo vient à point nommé et permettra d'en refaire leur lente progression.

Mais comment a-t-il fait, bon sang ?   C'est son petit secret !   F A B U L E U X


27.1.15

Au fond était la glaise !… et Merci de votre fidélité !

Cela fait bientôt six mois que ce blog est né !
Une soixantaine d'articles ont déjà dépeint ce qu'était la Briqueterie d'antan !
On a fait revivre celui qui l'a démarée ?
Comment fonctionnait-elle ?
Qui l'a visitée ?
Qui furent victimes d'un bombardement en 1943 ?
Quand les Briqu'teux se mettaient-ils en fête ?
Comment venait St-Nicolas ?
etc, etcetera !

Il y a encore tant à raconter ! Le nombre de visites, qui va grandissant, démontre tout l'intérêt que vous portez à cette briqueterie qui est un peu la nôtre, à nous tous, qui y avons gagné notre croute tout en y laissant quelques gouttes de sueur après un travail que nous avions à coeur de faire correctement.

Certes, tout n'a pas été évoqué ! La mémoire collective fait-elle défaut ?  Les vieilles photos ont-elles disparues ?  Nous ne désespérons pas que l'un ou l'autre ancien nous fassent un petit message en disant : "J'ai retrouvé ceci…."!

Ceci dit, poursuivons notre petit bonhomme de chemin à la rencontre des hommes, de vrais Briqu'teux, qui ont fabriqué les briques de nos maisons  tout en transmettant leur savoir-faire de génération en génération.

Il est logique de commencer par la "terrasse" !   C'est le nom populaire utilisé par les briquetiers pour désigner les "carrières d'extraction de l'argile".   Mais dans l'opinion publique, il y a hélas un mot plus péjoratif en citant : "les trous de briqueteries".  Nous éviterons de les réécrire. D'autant plus, que ces… trous de briqueterie se sont transformés en "Réserve Ornithologique Naturelle" qui fait l'une des plus grandes fiertés de la région.

Voici une photo exceptionnelle :  deux excavateurs extrayant simultanément l'argile !  La demande en briques était tellemnt forte… que la matière première ne pouvait pas manquer !


Demain : d'autres photos des "terrasses" !   
Ces fonds de carrière en "dents de scie", cette plage oblique de grattage, ces godets qui s'enfoncent  ont toujours fasciné les amateurs de photo. Il faut admettre que ces lieux tranquilles, où seul le tintamarre de la machine, dérangeait le silence… tandis que les petits trains allaient et venaient transportant l'indispensable matière première !   La glaise ! 

25.1.15

Le Fond de Solidarité s'est mis à la couleur !!

Des photos "noir et blanc"… on est passé à la couleur !
Dans la rubrique "Séries Photographiques", vous pouvez essayer de classer les photos dans l' ordre chronologique
Il suffit d'un bon sens d'observation et de reconnaitre les Briquetiers qui partaient en pension.

Au fait, quel était le travail de tous ces gens ?  Où ont-ils bossé ?

En voici une !  D'autres sont  ici  (clic)



22.1.15

En Décembre : la Briqueterie reçoit ses gens méritants.

J'aime ces photos car elles relatent bien comment se déroulaient les traditionnelles réunions de décembre réunissant le Patron, le Conseil d'Entreprise et les membres du Personnel ayant pris leur retraite  dans l'année ou réunissant plusieurs décennies d'ancienneté au sein de la Briqueterie.
Monsieur Joseph, au cours d'une brève allocution, en profita toujours pour commenter l'activité économique des douze mois écoulés : certains exercices furent très bons, d'autres très difficiles !  Mais chaque fois, l'entreprise y a dû faire face :  tant pour les ruptures de stock que pour les ventes, victimes des crises successives touchant le bâtiment de plein fouet.
Son discours se terminait toujours par les remerciements adressés aux pensionnés et par les voeux de bonne santé à tous ainsi qu'à leur famille.

Attentive, l'assemblée ponctua les mots du patron par un bel applaudissement.
Vint alors le moment de la remise des "enveloppes" offertes par le Fond de Solidarité. Mr De Bruyn appela un à un les membres du personnel, leur remit la gratification et serra la main du Briquetier. Pour ma part, j'eus le plaisir de prendre pour chacun une photo-souvenir qui, très probablement, figure aujourd'hui encore, en bonne place dans les albums de famille pour résumer toute une carrière.

La distribution terminée, toute l'assemblée se groupa pour la photo traditionnelle : elle se fit souvent sur le magistral escalier du "Touquet 228",   comme l'on dit maintenant,  ou, par la suite, dans la grande salle vu le nombre grossissant d'année en année des "Briqu'teux" fidèles ou retraités.
Quand "tout le monde fut dans la boîte" (entendez par là : mon appareil photo), la partie accadémique de la réunion se transforma à une belle rencontre d'amis animés par un idéal commun : faire de bon boulot pour une brique impeccable !




20.1.15

Des élections sociales !

A plusieurs reprises, nous avons parlé déjà parlé du Comité de Sécurité et d'Hygiène, ainsi que du Conseil d'Entreprise.
Le premier avait, comme son nom l'indique, le but de veiller à ce que tout soit fait pour assurer la sécurité des travailleurs au sein de l'entreprise.
Le second avait pour but de représenter le personnel auprès de la direction lors des réunions mensuelles, pour être à l'écoute l'un de l'autre en vue d'une collaboration efficace visant le bien de tout le monde.
Mais qui étaient ces briquetiers qui pouvaient être membres de ces comités ?
Comme pour les élections communales, les ouvriers et employés choisissent les élus qui les représenteront de la même façon : par élection, sur proposition de listes élaborées par les syndicats.
De mémoire de Briqu'teux, les élus ont toujours été majoritairement socialistes. Ce qui permit à
Monsieur Albert Tant de devenir le premier délégué syndical de l'entreprise. Il fut succédé par M. Luc Van de Walle vers les années 80.

Notre photo :  Dans le bureau de vote, à l'époque de M. Maurice De Meulenaere (à gauche) qui en fut le président du bureau de vote et aussi…  le premier employé embauché par M. Remi De Buyn.  A remarquer sur la chaise :'urne…  qui vient de la commune de Ploegsteert. 



18.1.15

La régle essentielle : veiller à sa propre sécurité !


La semaine dernière, nous évoquions cette plaque émaillée représentant la flamme rouge sur fond vert, avec les deux mots : "sécurité - veiligheid".
Le Comité de Sécurité et d' Hygiène de l'Entreprise,  à Ploegsteert, s'en est toujours fait une priorité. Si bien que dans les vieux "Briqu'Echo", véritable mine de souvenirs, nous avons découvert quelques photos illustrant des situations qui pouvaient être très dangereuses pour des ouvriers qui ne s'en rendraient pas compte. Ces photos faisaient l'objet d'un concours !
Bien sûr, ces photos sont des simulacres de risques, des mises en scène imaginées par notre ami Yvan Grimmonpré,  secrétaire du CSHE et photograhe passionné, avec l'aide, dans le rôle du Briq'teux imprudent, un proche qui n'était pas briquetier.

Voici trois de ces documents : à vous de deviner quelle était la dangerosité de chaque photo !


A remarquer au passage que l'empaquetage n'existait pas encore !  




15.1.15

Avec Titis au canon !….

Cette note n'intéressera guère beaucoup de monde… sauf les Briquetiers habitant le village d'à côté : Le Bizet !
En effet, au cours de l'année 1996, le comité des fêtes du Bizet, organisant la Ducasse de Bizet décida de placer la kermesse annuelle de Pentecôte sous le thème de "Fête de la Brique" en remplacement de celui de "Foire du Bonheur", un terme fort vague pour des réjouissances populaires.
Pour quelles raisons ?  Nous ne l'avons jamais trop bien su.
Etait-ce pour renforcer la promotion des produits de Ploegsteert ?
Etait-ce pour espérer quelques "sponsoring" afin de mieux étoffer  le cortège ?
Etait-ce pour flatter cet esprit "briqu'teux" dans le but de créer l'un ou l'autre groupe folklorique ?
Toujours est-il que l'intention fut confiée au Conseil d'Entreprise de l'étpoque qui intervint auprès de la Direction.  Il fut décidé : une participation au cortège folklorique par le prêt d'un camion et de quelques ouvriers volontaires.

Mais pour faire quoi ?

Le Comité invita la Briqueterie à cloturer le cortège en aspergeant ça et là le public de confettis !
Mais quels souvenirs inpérissables tout cela a laissé !
C'était mal connaître l'ami à qui en fut le capitaine !  Avec quelques copains, ils fabriquèrent un "canon à confettis" d'une énorme puissance; chargèrent quelques tonnes de gros sacs de confettis pour, le jour venu, traverser les rues du Bizet, en liesse.  Heureusement, le beau temps était là : les terrasses étaient bondées, la foule de badauds en rangs serrés pour se réjouir de la fête et du spectacle des musiques, des majorettes, des chars, des clubs. Et voilà en fin de défilé… la Briqueterie qui arrivait claxonant à qui mieux mieux.
Titis et sa bande de joyeux briqu'teux bombardaient de confettis :  partout et abondamment  : les copains du boulot, leurs épouses, les jolies dames, les poussettes d'enfants, les terrasses de britro, les verres de bières, tout…  tout pour déclencher des fous rires généreux, hilarants, interminables !
Cette participation folklorique dura quelques années et provoque encore aujourd'hui, un des souvenirs les plus pittoresques de la ducasse du Bizet.  Le tabac n'a pas pris la relève !

Voilà !  Une belle anecdote qui méritait d'être contée. Simplement. Pour le souvenir… avec quelques photos








14.1.15

Un exercice d'Observation !

Voyez cette photo !  Observez-bien !  De quoi s'agit-il ?


Mais, bon sang, mais c'est bien sûr !  Il s'agit d'une photo : la maquette de la Briqueterie. 
A bien examiner les batiments qui y sont représentés, il devrait  vous être possible de dater la réalisation de cette maquette réalisée par le regretté Marcel Perpète, talentueux dessinateur et artiste-peintre à ses heures, affecté au Bureau d'Etudes. 
Hélas, cette maquette d'une grandeur d'un peu plus d'un mètre carré, peinte en orange, rouge et rose pour respectivement les  murs, les toits et les espaces de stockage  n'existe plus.  
Je vous laisse repérer les bâtiments qui y manquent, et ceux qui ont été transformés.  Et aussi : ceux qui sont venus s'ajouter.  Exercice difficile certes, mais… qui intéressera les visiteurs de Ceratec ! 
Bon amusement ! 

12.1.15

Vive la mariée !

Voici une très vieille photo que je n'hésite pas à qualifier d'  "exceptionnelle". Elle est tellement éloquente de l' époque des années "sixties" avec ses modes vestimentaires, ses mises-en-plis pour les dames,  le costard pour ces messieurs.  En un mot : de l'élégance !  A vous, amis anciens briquetiers, en 2015, de l'admirer !

Elle relate le mariage d'une employée-datylographe remarquable pour sa rapidité au clavier  : Liliane Van Nieuwenhuyse au bras de son jeune mari, posant avec ses invités : les collègues de travail.

De nombreux des noms vous seront inconnus. Ou leur visage vous rappellera peut-être quelqu'un.
La légende au bas de la photo vous en donne le détail. Pour votre plaisir.

Accroupis, de G à D : Eliane Gekiere, Jacky Laperse, Arlette Knockaert, Jean Linclau
Debout : Marcel Perpète, Bernard Desombere, Gilbert Pattyn, le jeune marié, André Lemoine, la jeune mariée devenue Madame Cottet, Marcel Leeuwerck, Jacques Gekiere, José Tahon et Denise Hiltrop


9.1.15

Dépistage ?

Tant qu'on y est, dans le domaine de la santé, voici une petite page qui évoque le soucis d'une bonne santé pour tout le Personnel.  Nous sommes touj ours dans les belles années 70 !
Annuellement, un car sanitaire venait à Ploegsteert pour donner l'occasion aux membres du Personnel de se faire photographier  les poumons aux rayons X !
Torse nu, la poitrine collée contre l'appareil, immobile, les poumons bien remplis d'air, chacun attendait la formule bien connue : "Pas bouger, pas respirer,…Merci"
Un examen libre et purement préventif pour chacun qui a pu s'avérer révélateur de futurs gros problèmes de santé.

Qu'il me soit permis, ici, de raconter une anecdote amusante.
Le bus sanitaire présentait dans sa toiture une sorte de "vélux"partie purement "radioactive"justement au-dessus de la machine qui prenait les photos des thorax nus.
Ce bus venait toujours stationner devant les bureaux !  Et ce détail avait l'heur d'en exciter le personnel .
Et alors ???   Quelques employés avaient trouvé le truc marrant de monter au 2e étage pour de tenter de voir, de là haut, par le lanterneau, les employées féminines quelque peu déshabillées au moment de leur radiographie.
Soyons honnêtes : il n'y avait rien à voir. Rien. Mais le fait de raconter cette anecdote à ces jeunes dames évidemment pudiques provoquait soit un gros rire partagé soit  un regard accusateur un rien gêné.  Mais, c'était bon enfant !


Attendant leur tour, après les formatlités d'usage : Jean-Marie Haezebroucq, Paul Van Haelewyn, Jean Pierre Allemeersch, Achille Vandeparre

7.1.15

L'emblème de la Sécurité !

En cette période des voeux, il est de coutume de souhaiter une "Bonne Santé" à tous le monde.
Ne changeons pas de régistre, et persistons à sauvegarder la santé, s'assurer la sécurité et respecter l'hygiène élémentaire.
Cela m'amène à parler du  C.S.H.E. ?… qui signifie : "Comité de Sécurité et d' Hygiène de l' Entreprise"
Les réunions mensuelles des deux délégations (celle de l'employeur et celle du personnel) discutaient surtout des conditions de travail des ouvriers avec le soucis constant de les garantir avec un maximum de sécurité.
Rien qui pouvait présenter un certain danger qui n'était pas repéré, noté, discuté, et réparé !
L'obsession pour le comité était d' EVITER LES ACCIDENTS DU TRAVAIL.  Ceux-ci pouvaient engendrer des incapacités de travail, ou se produire sur le chemin de travail.

Le C.S.H.E. avait même organisé un concours de sécurité entre les différents départements de la Briqueterie. A l'intérieur de ceux-ci, un tableau noir avait même été installé pour y noter, à la craie, jour après jour : le "Nombre de Jours SANS accident".  Une vraie incitation à la prudence pour tous les Briquetiers !
Une vraie émulation inter-départementale qui donnait droit à l'équipe gagnants du concours à placarder le blason d'honneur à l'entrée du bâtiment !

Il existe encore aujourd'hui un "souvenir" encore bien visible de cette grande époque : il rappelle que la "BRIMO" a été le dernier gagnant de ce "Concours de sécurité".
Voilà une précision qui pouvait être faite à l'attention du Personnel du département Verbo !



5.1.15

Avec les Voeux de…. BRIQ ' ECHO

Premier jour ouvré de l'an… comme je l'ai déjà écrit précédemment, on se souhaitait et on s'échange encore toujours aujourd'hui les voeux de "Bonne Année" !

C'est aussi le moment propice pour chaque collègue et collaborateurs de prendre des bonnes résolutions quant à la santé, la famillie,  le travail, les loisirs…!

Demain, nous serons le 6 janvier, jour de l' Epiphanie !  Qui connait encore le nom de ces trois rois mages qui,   d'après la bible ou la légende, sont venus d' Orient, guidés par une étoile plus lumineuse que les autres, offrir à enfant juif qui venait de naître, de l' Or, de l'Encens, et de la Myrrhe.  Mais symboliser quoi ?

Revenons sur notre terre, auprès de nos 'trous de briqueterie" pour écouter en l' écho qui résonne encore…quarante ans plus tard.
Dans les archives, j'ai retrouvé un exemplaire du Briq'Echo de janvier 1975 !!!
Amusante, cette couverture dessinée sur un papier bleu-clair représentant les trois bons rois Melchior, Gaspard et Balthazar  nous arrivent ensemble, apportant leur cadeau d'étrennes : un stalton, un bloc treillis, un spanfloor !  Quelle touchante attention !

Comment fallait-il interpréter cette illustration ?  Un seul mot a suffi, sans le prononcé,  pour transmettre leur souhait  : "SUCCÈS A VOUS" !  
Et le succès fut au rendez-vous !  Si tous les fours et les ateliers de présontrainte tournèrent à plein régime, la fabrication fut malgré tout insuffisante pour satisfaire tous les clients : à cette époque-là, les slogans se vérifièrent tous les jours.  Le Belge avait sa brique dans le ventre et on construisait partout !
"Quand le bâtiment va, tout va !"… et on ne connaissait pas encore la crise du pétrole.
"Construire, c'est bien… en briques, c'est mieux !"  Fallait-il le rappeler ?






2.1.15

Le geste généreux et humain des Briquetiers

2015 !
- "Meilleurs Voeux" -  "Beste Wensen" 
- "Merci, pareillement !  - Dank U, ook zoveel !"
Voilà les quelques mots que l'on prononçait, en lui serrant la main, à chaque collègue de travail, en ce 2 janvier de l'année nouvelle.  Les demoiselles-employées ?  Elles bénéficiaient exceptionnellement d'un privilège : celui qu'on lui fasse la bise ! 
Et l'on ajoutait : "… et une bonne santé, c'est le plus important !"

LA SANTÉ !   

Ce voeu le plus cher que je formule pour chacun de vous, amis lecteurs,  m'amène à évoquer une préoccupation sporadique qui a animé les Briquetiers d'il y a une quarantaine d'années.
La voici, pour enchainer avec les articles précédents.  


Après la pêche, la photo, la colombophilie, autant de loisirs qu'intéressent bon nombre de briquetiers, citons ici un aspect social inhabituel existant au sein d'une entreprise.
Il ne s'agit pas de la formation d'un club, mais plutôt d'une décision prise par le Conseil d'Entreprise : son accord sur une invitation  : celle d'organiser une collecte de sang ! Une idée qui a germé dans la tête d'un Briqu'teux sensibilisé par  le slogan commun : "IL MANQUE DU SANG".

Ainsi, le jeudi 14 avril 1977, le Service de Transfusion Sanguine de la Croix Rouge a installé son matériel dans le hall du Centre Social et dans le "réfectoire employés".
Sensibles aux affichettes placardées quelques jours auparavant dans les différents départements, 54 donateurs sont venus spontanément, volontairement donner un peu de leur sang sans en connaître le bénéficiaire.  Au terme de cette collecte, la Briqueterie a ainsi pu offrir 54 pochettes de sang de 350 cc à la Croix Rouge. Ce fut aussi une sensibilisation sur les risques d'accidents du travail.  On ne sait jamais.

avec de G à D : Yvan Grimompré, Dany Debacq, Paul Croquey et Daniel Vandelanoitte

Avant le don, passage obligé devant le médecin qui vérifie la tension artérielle !
à l'avant-plan : Lucien Heugeubaert,  Qui identifiera les suivants ? 

avec Johny Van Peteghem, Willy Claerhout. Au fond, attendant son tour pour donner un peu de son sang :  Monsieur Joseph.