9.10.14

"J'espère revenir avec la fortune !"

Vers 1950, M. Rémy De Bruyn partit en voyage d'affaires vers la Suisse avec le ferme espoir de revenir, comme il len fit part lors de son départ : " J'espère revenir avec la fortune !".
En effet, là-bas, Il y acheta un brevet tout nouveau : celui d'un plancher en terre cuite, précontraint, et préfabriqué en usine. Son nom: le "STALTON".



Voici la seule photo où l'on peut voir, à gauche, à quoi ressemblait l'extérieur du "Petit Stalton", avant qu'il ne fut démoli. Ce cliché pourrait dater de 1967.

Quelques temps après son retour de Suisse, un atelier de fabrication de ce nouveau produit  fut construit et financé par les deniers des actionnaires. Ainsi vers 1952, les premières poutres  et tout nouveaux linteaux "STALTON" sortirent de cet atelier sur des longues et basses charettes tirées à la main.

- "Vous croyez que ça va marcher ?" lui demanda-t-on à l'époque ! 
Quelle fut sa réaction ? Dubitative ? Convaincue ?  L'avenir en donna la réponse !

1953 ! La commercialisation du plancher préfabriqué "STALTON" ne put se faire sans, qu'au préalable, les éléments constituant du planchers, càd les  poutres et les hourdis intercalaires, ne soient calculés avec précision, pour en déterminer les longueurs et les quantités en fonction de la maison à construire. Les premiers plans d'architectes arrivèrent sur le bureau du patron. Mais qui en fera les études ?

Le bureau d'études démarra par le fils du patron, Joseph, jeune ingénieur civil qui s'en chargea. Le succès ne tarda point, les commandes affluèrent ede plus en plus nombreuses. Pour l'aider : il embaucha M. Jean Delanghe, ingénieur lui aussi, pour en prendre définitivement la direction.

Les années suivantes, d'autres collaborateurs vinrent grossir les rangs : Messieurs Marcel Leeuwerck Ir, Jean Linclau, Jacques Kindt, Marcel Perpète…  et d'autres collaborateurs dont les noms s'ajouteront dans les commantaires (je l'espère).



Ci-dessus, une photo de l'intérieur du "Petit Stalton", donc le premier atelier dans lequel on fabriqua les poutres Stalton. A noter, pour les anciens ouvriers de ce département, que le séchage du béton y était accéléré par la pose de caissons chauffants (comme indiqué par un filet rouge)

Voici la très ancienne et première publicité du plancher "STALTON"… 

Nous verrons plus tard, plus en détail, l'enorme besogne manuelle que nécessitait la fabrication des poutrains !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire