18.6.15

Salut les chargeurs !

Des départements ?…
Jusqu'à présent, c'est vrai, nous en avons vu pas mal !
Ils avaient reçu pour identification, des noms un peu bizarre comme Nufa, Numo, Brimo, Afma, Bristal, Stalton, Ridec dont les produits en terre cuite et en béton précontraint sortaient des ateliers à une cadence soutenue… et parfois ralentie.  Tout dépendait du commerce : il y eut des années fortes, et des années de crises dans le bâtiment.

Pour livrer ces marchandises aux clients, il fallait impérativement les charger sur les camions qui partaient vers les beaux chantiers de Belgique.
Ce fut un travail dur, exigeant patience et maintien de la cadence !
Si autrefois, les briques se chargeaient à mains d'hommes,  les uns perchés sur les camions, les autres au pied du stock, ce travail fut vers les années 60 - 70 exécuté par des clarck pilotés par d'habiles chauffeurs. Si, par cette mécanisation, les chargeurs manuels disparurent,  d'autres durent bien rester à leur poste pour "préparer les commandes de Stalton".
Ces gens-là avaient à parcourir toutes les allées du  stock des poutres pour en retirer tantôt : une ici, trois là-bas, vingt encore plus loin… en fonction des longueurs requises par la commande.
Une mission à la fois délicate et laborieuse.
Délicate… parce que la moindre erreur mettait le bon déroulement du chantier dans la difficulté.
Laborieuse…  parce que le poids d'une longue poutre de 5 m pouvait atteindre plus de 100 kg.
Un Briqu'teux à chaque extrémité de la poutre : le geste se répétait durant toute la journée. Et ce… par tous les temps ! Sous la drache, en pleine canicule et même par gel à pierre fendre !

Voici quelques photos :








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