30.8.19

Le briqu'teux, Willy Claerhout, une encyclopédie mémorable !

Cette narration ne sera pas nécrologique, mais bien, et heureusement, nostalgique.
Quel plaisir avons-nous partagé, Willy et moi, lorsque nous étions... voisins de table au restaurant de la Warnave si cher à notre feu ami Yvan Grimmonpré.

D'emblée, on évoqua cette photo des années 70 prise, d'après une mise en scène, où les deux Willy Claerhout, (deux cousins), assis dans un séchoir, cassaient la croûte au lieu de se rendre au réfectoire du Centre Social.  C'était les débuts d'une campagne de sécurité menée par le biais du Briqu'Echo.

Willy grandit dans l'une des 6 maisons ouvrières jouxtant la "cantine".
A 14 ans, (c'était en 1951) il commença à travailler à la briqueterie pour la quitter après près d'un demi-siècle et bons et loyaux services !  Aussi, se fait-il encore aujourd'hui, une fierté d'avoir bossé pour les trois patrons Rémy, Joseph et Philippe.
L'un de ses premiers boulots fut :
- "Tu viens avec une brosse, un ramasse-poussière, un seau, une lampe à pétrole, et un bidon de pétrole. !"  Il lui fallait nettoyer l'intérieur d'un séchoir (au "mélange"), une tâche simple que le patron vint contrôler la bonne exécution avec une énorme "lampe de poche", longue comme ça. Le gamin Willy n'en avait vu une pareille !
- "Là,.. et là... c'est encore sale"....   Et Willy savait ce qu'il lui restait à faire !
Après quelques années, il fut  "rattaché" au "petit Stalton" qu'il a vu construire et démolir !  Sa mission, là-dedans, fut d'imiter les très nombreux ouvriers qui, chaque matin, avaient à ébarber les poutres, à l'aide d'un énorme burin pour enlever les bavures de béton.
Pus tard, il eut la chance de travailler auprès de Jacques De Simpel qui assurait toute la mécanique et l'entretien au sein de la briqueterie.
- "C'est de lui que j'ai tout appris : mon métier de mécanicien "    Une profession qu'il exerça tout au long de sa carrière, avec un soin attentif pour un travail bien fait,  dans divers départemenst et bien plus tard,  pour la société naissante "Ceratec" vers les années 80.

Tout au cours de notre conversation dinatoire et à bâtons rompus, Willy se délecta de raconter, non sans émotion, plusieurs anecdotes du "Grand Patron" à l'égard de sa famille, et particulièrement lors de la fête de S-Pierre, en 1935, quand Rémy De Bruyn apporta un bouquet de fleurs à sa maman lors de la naissance de sa soeur !

Les années ont passé et ont entrainé des changements et innovations inimaginables pour ceux de la génération des anciens.... qui deviennent de plus en plus rares.
A la fin du repas, nous étions vraiment heureux d'avoir pu évoquer de très nombreux souvenirs qui.... si on ne les écrit pas.... ils disparaîtront !
 - "Merci, Willy, pour ces agréables moments !"

Photo du Briqu'Echo, Willy tient sa tartine

Lors du rendez-vous de 2006, avec les pensionnés des années 60

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